You might say that I'm young
Bonjour ou Bonsoir,
j’ai oublié de le dire mais….
L’autre jour (il y a approximativement deux mois) je suis venue à Paris, et j’en ai profité pour faire quelques activités bucoliques qui m’ont permises de découvrir un artiste que, jusque ici, je connaissais seulement sous le nom de « poète du rock » mais dont je n’avais jamais vraiment écouté la musique : Bob Dylan.
Je me suis donc rendue à l’expo Bob Dylan, et je peux dire que je ne l’ai pas regretté : une expo vraiment bien foutue, que même les inconnus à Bob Dylan (comme moi) peuvent comprendre facilement. Elle ne relate que la période de gloire de Bob Dylan (61-66), son âge d’or, mais c’est déjà une énorme partie de son travail. Des documents d’origines, des instruments d’origine et, la meilleure initiative pour moi, était qu’ils avaient placé, un peu partout dans l’expo, des « espaces d’écoute » : un grand pouf ou pas, des casques qui pendent du plafond et qui passent en boucle des chansons de Bob Dylan. Mais la meilleure initiative fut de mettre, sur le mur, les paroles de Dylan en Anglais et en français. Ca m’a permis de mieux découvrir qui était ce type et franchement, c’est pas de la moussaka en boîte ! Certaines paroles m’ont vraiment donné envie d’en écouter des centaines d’autres, comme avec « Masters Of War » ou encore « The Times They are a-changin’ ».
La deuxième partie de l’expo, elle, présentait la place de Bob Dylan en France, sa relation avec Hugues Aufray, qui a repris beaucoup de ses chansons en français, ou encore Johnny Halliday ou France Gall. On y trouvait aussi l’extrait d’un reportage sur sa tournée en France, ses fans hystériques, ses interviews et avec quel charisme il y répondait.
Un petit tour via la boutique où mon freur et moi faisons l’acquisition d’harmonicas (encore jamais utilisés depuis (et mieux vaut)), un best of et un songs book.
Je finis par me dire que je veux vivre dans cette ville en croisant, dans les couloirs du métro, un groupe batterie, guitare, basse en train de faire une reprise d’ « around the world » version rock/funk plutôt pas mal, avec en prime un bon solo de basse pendant que le guitariste change une corde. Un petit public, un vieux fou qui danse sur place, des passants qui jettent un œil ou qui se précipitent rapidement vers une porte de métro, trop pressés pour pouvoir profiter (ou simplement qu’ils n’en ont rien à foutre).
Finalement, je suis ressortie de cette expo en ayant une seule et unique image de Bob Dylan : LE poète du rock.